L'aventure
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Le projet en 2 minutes
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Nicole von Kaenel
Sarah Carp
Jean-François Tiercy
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10 destins de femmes
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Zamila
Née en 1964
à Kaboul,
Afghanistan
Arrivée en Suisse
en 1982
Sœur de Maryam


Extraits du livre
J’ai envie d’embrasser cette terre
«Lorsque j’arrive à Kaboul, j’ai envie d’embrasser cette terre, celle de mes ancêtres, celle qui m’a vu naître. Je sens immédiatement mes batteries se recharger, j’ai besoin de voir les gens, j’ai besoin d’entendre le bruit de la ville, de respirer ses odeurs si particulières… Je pourrais donner ma vie pour ce pays. La terre afghane et son peuple font partie de mon ADN, je les ressens dans mes tripes, au plus profond de moi.»
Un départ difficile
«Je n’oublierai jamais le jour de notre départ: toute la famille nous a accompagnés à l’aéroport, nos grands-parents, nos oncles et tantes, nos cousins et cousines. Ce n’était qu’embrassades au milieu de torrents de larmes, la famille nous enlaçait, nous serrait dans ses bras. C’était surréaliste, avec mes frères et sœurs nous nous demandions vers quel pays nous partions. Un tel accablement signifiait forcément que l’endroit ne serait pas réjouissant. Il m’arrive encore d’y penser. J’ai laissé un peu de mon insouciance dans cet aéroport.»
Une deuxième maison
Zamila est une figure de Carouge, chaque personne qui passe devant le salon de coiffure lui envoie un geste amical de la main. Sa clientèle lui est fidèle, beaucoup sont devenus des amis. «J’aime à dire que je suis en vacances 365 jours par an, parce que mon salon, c’est ma deuxième maison.»
Zamila et sa mère
L’Afghanistan, c’est aussi le souvenir de ma mère, une femme éduquée qui nous a enseigné la bienséance. C’était la première femme de Kaboul que je connaissais à posséder un livre de recettes rédigées en persan. Nous étions des enfants polis, on savait se tenir à table comme dans l’espace public. »
Les enfants de l’école qu’elle a créée
«En Afghanistan l’uniforme est obligatoire, une manière de gommer les inégalités sociales. Nous achetons le tissu, qui est confectionné sur place. Chaque élève reçoit gratuitement son uniforme et lorsqu’ils l’étrennent, c’est la fête, leurs yeux brillent de joie et de reconnaissance. Maintenant, avec les talibans, les filles ne peuvent plus venir à partir de la septième année. Nous sommes en négociation avec eux pour permettre aux jeunes filles de plus de douze ans de retourner en classe, afin qu’elles ne perdent pas leurs acquis.»
L’Afghanistan de demain
«Je pense que si 5% des Afghans étaient comme les élèves de cette école, le pays serait déjà debout. Tous ces gosses représentent l’Afghanistan de demain.»
Zamila fait chanter et danser Carouge
«Pour récolter l’argent nécessaire, j’organise des événements, des concerts dans mon salon et dans la rue adjacente. Je n’ai pas d’ordinateur. Avec mon téléphone, un peu comme dans l’ancien temps, j’envoie des messages. Généralement, je prépare une raclette. L’ambiance est magique, les gens dansent et virevoltent au son des violons. Rien que d’y penser j’en ai les larmes aux yeux, la générosité des habitants de Carouge est magnifique.»
Ouvrir un restaurant à Kaboul pour les femmes
«J’aimerais pouvoir ouvrir à Kaboul un restaurant pour les femmes et géré par elles. Les femmes doivent pouvoir se retrouver, échanger sur des sujets qui les concernent comme la contraception. Elles doivent apprendre à s’imposer, à prendre leur vie en main. La présence d’une gynécologue me semble essentielle. Les jeunes filles, comme leur mère, ont besoin d’être mieux informées sur la contraception, les grossesses, l’avortement. Mais je ne suis pas dupe, tant que les talibans sont au pouvoir, ce n’est pas possible.»
Association Belles Pages
Président: Jean-Philippe Jutzi
Direction de projet et récits de vie:
Nicole von Kaenel
nicole@atout.ch
079 448 59 77
Direction éditoriale et contextualisations:
Jean-François Tiercy
tiercy@atout.ch
078 739 48 89
Courrier:
Association Belles Pages
Nicole von Kaenel
Ch. des Dailles 12
1053 Cugy